You are currently viewing Comment fonctionne la retraite CARCDSF pour les professions libérales ?

Comment fonctionne la retraite CARCDSF pour les professions libérales ?

  • Auteur/autrice de la publication :
  • Post category:Actualité

Préparer sa retraite en tant que professionnel libéral demande une bonne compréhension des régimes spécifiques qui s’appliquent à cette catégorie. Avec la CARCDSF (Caisse Autonome de Retraite des Chirurgiens-Dentistes et des Sages-Femmes), il existe des mécanismes dédiés, reposant sur des cotisations sociales et la constitution d’une pension de retraite sur mesure. Découvrons comment fonctionne précisément la retraite CARCDSF, en tenant compte des régimes de base et complémentaires, ainsi que des démarches à anticiper pour garantir une rente viagère sereine.

Les bases du fonctionnement de la retraite CARCDSF pour les professions libérales

La CARCDSF organise la retraite obligatoire des chirurgiens-dentistes et sages-femmes exerçant en libéral. Ce régime concerne à la fois la retraite complémentaire et le régime de base. Le fonctionnement repose sur l’acquisition de points de retraite via des cotisations sociales annuelles, qui sont convertis en pension lors de la liquidation des droits.

  • Régime de base : Obligatoire pour tous les professionnels concernés.
  • Régime complémentaire : Permet de majorer sa pension de retraite en cumulant plus de points.
  • Régimes supplémentaires : Obligatoires uniquement pour les praticiens conventionnés.
Régime Type de cotisation Conversion Public concerné
Régime de base Trimestres validés Pension selon trimestres Tous les affiliés CARCDSF
Complémentaire CARCDSF Points (forfaitaire et proportionnelle) Points convertis en rente Chirurgiens-dentistes, sages-femmes
Supplémentaire (PCV) Points, forfait/convention Points convertis en rente Praticiens conventionnés
découvrez le fonctionnement de la retraite carcdsf dédiée aux professions libérales : conditions d’affiliation, calcul des droits, cotisations, et démarches pour bien préparer votre avenir.

Cotisations et calcul des droits à la retraite

Les cotisations sociales auprès de la CARCDSF se composent de deux grandes parts : une part forfaitaire et une part proportionnelle calculée sur les revenus. Par exemple, la cotisation forfaitaire pour le régime complémentaire était de 26 940,40 € (2020), offrant un socle de points fixes, tandis que la cotisation proportionnelle s’applique entre 0,85 et 5 fois le plafond de la Sécurité sociale. Dès lors, plus un professionnel libéral cotise, plus il pourra accumuler de points.

  • Les points acquis dépendent directement des sommes versées chaque année.
  • La liquidation des droits s’effectue généralement à partir de 67 ans (âge du taux plein pour ceux nés après 1955), mais peut être anticipée sous conditions.
  • Le montant de la pension correspond au nombre de points multiplié par la valeur du point à la date de départ en retraite.

Pour tout projet de préparation à la retraite, il est pertinent d’étudier les solutions complémentaires disponibles sur le marché. Vous trouverez des conseils sur cette page dédiée à la préparation de la retraite.

Retraite complémentaire, régimes supplémentaires et conditions spécifiques CARCDSF

Pour les praticiens affiliés, la retraite complémentaire CARCDSF et les régimes supplémentaires offrent des prestations sociales ajustées selon le statut (conventionné ou non) et la situation familiale. Par exemple, les mères peuvent bénéficier d’un départ anticipé à taux plein, sous réserve d’avoir élevé trois enfants ou plus.

  • Retraite complémentaire : Calculée en fonction du nombre de points accumulés et du plafond de cotisation.
  • Régimes supplémentaires : Spécifiques pour les conventionnés, avec co-financement partiel par l’Assurance Maladie.
  • Majoration familiale : 10 % supplémentaires pour les assurés ayant élevé au moins 3 enfants.
Type de professionnel Cotisation annuelle forfaitaire Part prise en charge par l’Assurance Maladie Points obtenus
Chirurgien-dentiste conventionné 1 440,60 € (2024) 2/3 10 points (forfait), proportionnel sur 5 PASS
Sage-femme conventionnée 780 € (2024) 2/3 18 points

L’âge de départ à la retraite pour toucher une pension complète dépend de l’année de naissance. Un départ anticipé est possible, mais entraîne une décote variable. La pension de réversion accorde au conjoint survivant jusqu’à 60 % de la pension du défunt, sous conditions d’âge et de mariage.

Exemples d’optimisation et erreurs fréquentes

Une bonne anticipation permet d’optimiser significativement sa rente viagère. Par exemple, Delphine, chirurgienne-dentiste avec trois enfants, a pu liquider sa pension trois ans avant l’âge légal sans décote, grâce au dispositif de majoration familiale. À l’inverse, le manque d’information sur la prise en compte des régimes supplémentaires a déjà conduit certains praticiens à sous-estimer le montant de leur future pension.

  • Vérifier régulièrement la prise en compte de chaque période d’activité.
  • Comparer les solutions d’épargne retraite complémentaires pour accroître son niveau de protection (plus d’informations ici).
  • Être attentif aux conditions de réversion pour protéger ses proches.

Vous pouvez aussi découvrir comment la résiliation d’un contrat d’assurance ou de mutuelle santé d’entreprise s’articule avec la gestion de votre retraite libérale sur Avis Assurance Sécurité, ou approfondir la procédure de résiliation de mutuelle santé.

Situation Action à privilégier Conséquence
Départ à 67 ans Âge du taux plein Pension sans décote
Départ avant 67 ans (hors cas médicaux) Décote proportionnelle Pension diminuée
Reprise d’activité après liquidation Cumul emploi-retraite Règles identiques au régime de base

Ces démarches permettent de mieux comprendre le lien entre gestion du budget, anticipation financière et sécurisation de sa retraite, notamment lorsqu’on envisage une résiliation de contrat d’assurance ou un changement de situation professionnelle.

Points clés et check-list pour bien préparer sa retraite libérale

  • Contrôler chaque année le nombre de points acquis via son relevé individuel de situation retraite.
  • Évaluer la rentabilité des solutions d’épargne en complément du régime professionnel (découvrir des offres adaptées).
  • Connaître ses droits en matière de cumul emploi-retraite et de pension de réversion.
  • Anticiper les démarches de demande de liquidation au moins six mois avant la date souhaitée.
Étape Action à réaliser Impact
Avant 55 ans Vérification des points et trimestres Éventuelle régularisation possible
60-67 ans Choix du moment de liquidation Décote ou majoration
Pendant la retraite Gestion des droits à la réversion/cumul Préserver le niveau de rente viagère

Maîtriser le calcul des droits retraite et anticiper son âge de départ à la retraite sont donc deux leviers essentiels pour optimiser sa pension et maintenir un cadre de vie protecteur après cessation d’activité.

Quels sont les principaux régimes de retraite gérés par la CARCDSF ?

La CARCDSF gère un régime de base, un régime complémentaire (par points) et des régimes supplémentaires obligatoires pour les praticiens conventionnés, chacun avec ses propres règles de cotisations et de calcul de pension.

Comment calcule-t-on la pension de retraite complémentaire chez la CARCDSF ?

Elle dépend du nombre de points acquis durant la carrière, multipliés par la valeur du point en vigueur l’année du départ à la retraite. Les points sont obtenus en échange de cotisations sociales (forfaitaires et proportionnelles).

Peut-on liquider sa retraite CARCDSF avant 67 ans ?

Oui, il est possible de partir entre 62 et 67 ans selon la génération, mais une décote s’applique en dehors de certaines situations (invalidité, inaptitude ou majoration familiale).

Quelles sont les conditions pour bénéficier d’une pension de réversion ?

Le conjoint survivant doit avoir été marié au moins deux ans, ne pas être remarié, et avoir au minimum 65 ans (ou 60 ans avec décote, ou sans condition d’âge en cas d’inaptitude). Le montant correspond à 60 % de la pension du défunt.

Quels conseils pour optimiser sa retraite en tant que profession libérale ?

Vérifier régulièrement ses droits acquis, anticiper son âge de départ, examiner les avantages des régimes supplémentaires, et envisager des solutions d’épargne ou d’assurance individuelles pour compléter sa rente viagère.